L’Office national d’assainissement du Sénégal (ONAS) va installer quarante toilettes mobiles et mettre à disposition dix camions pour une meilleure prise en charge du volet assainissement du Magal de Porokhane prévu le 2 février prochain, selon le directeur chargé de l’exploitation et du contrôle, Pèdre Sy. “Lors de la précédente édition du Magal, on avait mis à disposition, pour l’assainissement, six camions pendant quatre jours. Cette année, le directeur général de l’ONAS […] nous a instruits d’augmenter les moyens en mettant en place dix camions et quarante toilettes mobiles”, a dit M. Sy. S’exprimant mardi lors d’une mission conjointe de l’ONAS et l’Office des forages ruraux (OFOR), il a assuré qu’à partir de jeudi, “tout le dispositif d’assainissement va commencer à être mis en place, aussi bien pour les camions que les toilettes mobiles”.Il s’est félicité des résultats obtenus par cette mission-conjointe qui, selon lui, a permis de recueillir les besoins et autres recommandations que le service régional de l’ONAS de Kaolack va suivre “avant, pendant et après le Magal de Porokhane”. M. Sy a rappelé que lors de la dernière saison des pluies, des travaux ont été effectués pour ”consolider [le puits de Mame Diarra Bousso] et éviter les ravinements qu’on avait à ce niveau”. “Cette année, a-t-il poursuivi, des études ont été effectuées pour essayer de renforcer le dispositif de sorte que d’ici la prochaine saison des pluies ce puits-là soit préservé”.Le Magal de Porokhane est un évènement religieux annuel qui se tient dans la commune du même nom, dans le département de Nioro du Rip (centre).Il a été initié en hommage à Sokhna Diarra Bousso, mère de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme.

MAGAL DE POROKHANE 40 TOILETTES MOBILES VONT ETRE INSTALLEES

« Défis éducatifs pour les pays du Sud, dans le contexte post-pandémie de la COVID-19 : Financement et coopération » c’est ce thème que le Ministre de l’Éducation nationale du Sénégal a abordé lors de la réunion des Ministres de l’Éducation du G77+China organisée le 2 janvier 2023 à la Havane, au Cuba. Le Dr Cheikh Oumar Anne qui participait en ligne depuis Dakar a salué la pertinence de cette initiative qui renforce l’échange et la collaboration entre les pays membres pour le développement de systèmes éducatifs plus résiliants.Le Ministre sénégalais de l’Éducation nationale a insisté sur le recentrage des priorités du systèmes éducatifs sur les besoins les plus essentiels de l’élève. Il a cité entre autres stratégies, l’utilisation du numérique éducatif, l’adaptation de l’offre éducative par notamment l’introduction des langues nationales dans les apprentissages et la modernisation des daaras (écoles coraniques), la réadaptation des curricula pour les alléger et les aligner aux compétences émergentes afin de mieux préparer les apprenants aux métiers du futur. A la fin de sa présentation, le Ministre Cheikh Oumar a indiqué que ces importants chantiers ont constitué de lourds investissements de l’État qui consacre déjà 22% du budget national au secteur de l’Éducation, en plus de la contribution de nos partenaires. Il a invité les différents pays et gouvernements membres du G77+China à engager la réflexion pour renforcer le partenariat, élargir les perspectives et développer des systèmes de financements innovants afin de porter l’investissement nécessaire pour assurer la qualité et accompagner le renouveau du Système éducatif.Dr Cheikh Oumar ANNE promet de rester attentif aux orientations communes qui seront reflétées dans la déclaration finale en réitérant l’engagement du Sénégal en faveur du renforcement de la coopération sud-sud.

Incendie dans une école à Dahra Djoloff Le Ministre Cheikh Oumar ANNE envoie 200 tables bancs

Le ministre de l’éducation nationale, Cheikh Oumar Anne a procédé mardi 14 février au lancement officiel du premier cours d’anglais initié par le Centre de perfectionnement en langue anglaise (CPLA) du Ministère de l’Éducation nationale. Cette activité, organisée aux sphères ministérielles de Diamniadio à l’intention des personnels, a pour objectif de renforcer la capacité des personnels du ministère de l’éducation nationale pour une bonne maîtrise de la langue anglaise. « A l’ère du 21ème siècle, les analphabètes sont ceux qui ne parlent pas l’anglais dit-on souvent. En effet, dans les rencontres internationales, les délégations sénégalaises ont souvent du mal à comprendre les discours en Anglais » déclare Cheikh Oumar Anne pour justifier la pertinence de renforcer la capacité de ses agents. Pour mettre en œuvre cette directive du Chef de l’État, le Centre de perfectionnement en langue anglaise (CPLA) a déjà concocté un programme articulé sur différents modules selon les attentes des participants. Pour Abdourahmane KEINDE, Directeur du CPLA, l’ensemble des préoccupations des participants ont été prises en compte dans l’élaboration du programme d’apprentissage. Les bénéficiaires se sont réjouis de l’initiative tout en espérant que d’ici à la fin de la formation, tous les participants auront une maitrise orale et écrite de la langue anglaise. Lors de la cérémonie de lancement des cours, le Ministre de l’Éducation nationale a indiqué que l’Anglais aura une place de choix dans les enseignements apprentissage lors de la révision prochaine des curricula. Cheick Oumar Anne a invité les personnels du ministère à participer aux cours pour une bonne maîtrise de la langue anglaise.

Perfectionnement en langue anglaise : le ministère de l’Éducation nationale capacite ses agents

Le ministère de l’éducation nationale a mis à la disposition des enseignants de l’élémentaire et du moyen secondaire une plateforme pour le test national pour enseigner le/en français (TNEF) accessible sur le lien&nbsp;<a href="https://senprof.education.sn/TNEF?fbclid=IwAR08IJZ2-Xo8xDOeA5AQKyjQs0zWKrlE-zcxJRTJzkC19kIAiMf-n_tNuN4" rel="noopener noreferrer" target="_blank" style="background-color: initial; color: rgb(85, 85, 85);">https://senprof.education.sn/TNEF</a>. La cérémonie de lancement a été organisée à Diamniadio. Elle a réuni plusieurs acteurs de l’éducation et de la Formation. La plateforme TNEF est un dispositif d’accompagnement des enseignants dans l’amélioration de leurs performances dans la maîtrise du français mais aussi dans leur pratique de classe.Le dispositif s’adapte aux différentes technologies de l’Information et de la communication. Il est divisé en trois domaines : la compréhension orale, la compréhension de la langue et la structure de l’écrit. Les résultats obtenus à l’issue de l’expérimentation dans les centres régionaux de formation des personnels de l’éducation se sont révélés très concluants selon le Directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du MEN. Au cours de la cérémonie de lancement de la plateforme du TNEF, les participants ont salué l’initiative. Toutefois, ils ont invité le ministère à un accompagnement par une bonne communication pour une meilleure appropriation du dispositif.

Amélioration de l’enseignement du français, le ministère met à disposition la plateforme TNEF

VISITE DES ETABLISEMENTS PAR L’INSPECTEUR ACADEMIQUE DE DAKAR ET SON EQUIPE

3 VISITE DES ETABLISEMENTS PAR L’INSPECTEUR ACADEMIQUE DE DAKAR ET SON EQUIPE

Dans le cadre du suivi des accords signés entre l’État et les syndicats d’enseignants en février 2022, le ministre de l’éducation nationale ,Cheikh Oumar Anne, a reçu ce mardi, aux sphères ministérielles de Diamniadio le G7. L'objectif de la rencontre était d'échanger sur l’évolution du protocole d’accord. La question des décisionnaires, l'indemnité de déplacement aux examens de fin d'année, la formation continue des inspecteurs, le retard dans la nomination dans le corps d'encadrement, la question des check off, la question des maîtres d’éducation physique et sportive, ont été entre autres points abordés.Après avoir écouté les syndicalistes, le ministre de l’éducation nationale a salué la dynamique. « Tous les accords seront respectés. Le gouvernement est dans de bonnes dispositions. Je porterai le plaidoyer auprès de mes collègues ministres » a rassuré C.O.ANNE.Le ministre de l’éducation nationale a invité les syndicalistes à travailler pour rendre plus performant le système éducatif."Nous devons ensemble travailler pour la recherche de solutions pérennes" conseille-t'il. Cheikh Oumar Anne a indiqué que son bureau reste ouvert aux secrétaires généraux des syndicats. Mieux, " j'ai instruit mes services à établir un chronogramme de rencontres périodiques avec les représentants des syndicats pour des solutions définitives. A la fin de la rencontre, les syndicalistes ont salué les engagements pris par le ministère de l’éducation nationale.

Suivi des accords : le Ministre Cheikh Oumar Anne rassure les syndicalistes

Réunion des Ministres de l’Éducation du G77 + China. Le Sénégal partage sa stratégie post Covid

Le Ministère de l’Education nationale (MEN) informe l’opinion que le processus de révision des programmes scolaires, plus globalement la révision des curricula, a démarré par la mise en place du dispositif organisationnel depuis l’année scolaire 2021/2022.L’Inspection générale de l’Education et de la Formation (IGEF), chargée de la mission permanente de suivi et d’évaluation de la politique éducative, pilote cette révision des programmes. Elle concerne le Préscolaire, l’Elémentaire, le Moyen, le Secondaire, l’Education de Base des Jeunes et des Adultes y compris les daara. Pour rappel, l’Education reste adossée à une logique continue de réforme des curricula en vue de les adapter aux différents contextes et aux besoins des apprenant(e)s. De 1960 à nos jours, des programmes pertinents ont été conçus par des experts nationaux imbus de valeurs patriotiques - qui ont permis de former des cadres de haut niveau dans tous les domaines. L’Etat a ainsi régulièrement évalué les programmes scolaires en tenant toujours compte de la demande exprimée par la communauté. Plusieurs réformes majeures du système éducatif sénégalais ont eu lieu notamment celles de 1962, 1971, 1991, 2000 et 2012. La première réforme de 1962 avait pour finalité d’adapter le système d'éducation à des objectifs plus conformes aux nouveaux besoins et réalités du pays nouvellement indépendant. Celle de 1971 relative à la Loi d'orientation de l’Education nationale n° 71-36 du 3 juin 1971 consacre une réforme en profondeur de l’école sénégalaise « (…) prenant sa source dans les réalités africaines et aspirant à l’épanouissement des valeurs culturelles » du continent.En janvier 1981 se sont tenus les États généraux de l’Education et de la Formation. Les principales conclusions de ces assises sont entre autres :- la création de « l’Ecole nouvelle », pour articuler la théorie à la pratique, l’école à la vie en réhabilitant le travail manuel en tant que facteur d’insertion sociale ;- la création de la cellule école/milieu pour renforcer le caractère communautaire de l’école;- L’élaboration et le financement de plans d’action d’écoles liés à la mise en œuvre des programmes des classes pilotes ;- la suppression de la méthode « pour parler français » communément appelée méthode CLAD. Une décennie après, la loi d'orientation n° 91-22 du 16 février 1991 réitère la laïcité, la promotion des valeurs démocratiques, l’ancrage de l’école dans les réalités sénégalaises et africaines.Elle est modifiée par la loi 2004-37 du 15 décembre 2004 qui a introduit l’obligation scolaire de 10 ans pour la cible des enfants âgés de 6 à 16 ans.Dans la même logique, en 2000, notre pays a entrepris une réforme en profondeur de son système éducatif dans la mouvance de « l’Education Pour Tous» par le biais du Programme décennal de l'Education et de la Formation qui a pris fin en 2012. Toutes ces réformes avaient pour objectif principal, la mise en place d’un système éducatif fondé sur les valeurs culturelles du pays et ouvert aux valeurs universelles.Depuis 2012, de nouvelles réformes structurantes s’opèrent. Pour la période 2013-2025, le Gouvernement du Sénégal a formulé une nouvelle Lettre de Politique sectorielle générale (LPSG) pour le secteur de l’Education et la Formation opérationnalisée par le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence (PAQUET-EF).Le PAQUET mis à jour (2018-2030) prend en considération de nouvelles orientations notamment celles liées aux engagements internationaux (l’Objectif de développement durable 4, l’Agenda 2063 de l’Union africaine) et nationaux (Plan Sénégal émergent, acte III de la décentralisation) auxquels le Sénégal a souscrit. Ainsi, il met l’accent, entre autres, sur la réforme des programmes et la clarification de leurs liens avec les problématiques de la vie courante. De nouvelles logiques d’apprentissage et de développement compétences sont en cours. A titre illustratif, on peut citer les changements climatiques, l’éducation aux valeurs et l’intégration du numérique.Il est également prévu de prendre en compte l’Histoire générale du Sénégal, les figures emblématiques du pays et les contributions d’universitaires tels que celles de Cheikh Anta DIOP dans les programmes scolaires. La révision des programmes scolaires s’inscrit nécessairement dans un contexte curriculaire plus large convoquant les relations enseignant(e)s/apprenant(e)s, les horaires, les méthodes et démarches d’enseignement, les manuels, les évaluations, la formation des enseignant(e)s, les infrastructures et équipements…Autant d’orientations et d’innovations qui justifient la révision des curricula dans le sens d’un continuum préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire. S’adossant aux politiques publiques en matière d’éducation, elle nécessite un regard critique permettant d’établir un diagnostic clair. Pour entreprendre une action d’une telle envergure et d’un tel intérêt majeur pour les populations, le Ministère a décidé d’organiser de larges consultations. Elles vont concerner tous les maillons de la Nation : les institutions de la république, les départements ministériels, les universités, les partenaires sociaux, les partenaires au développement, les enseignants, les parents d’élèves, les élèves, la société civile, le patronat, les autorités religieuses et coutumières etc. Au-delà de sa dimension consultative ce processus sera transparent, public et inclusif pour une offre d’éducation équitable. La nature de cet exercice requiert cependant une bonne planification des activités y afférentes et un encadrement soutenu par une expertise qualifiée et expérimentée. Dès lors, le Ministère de l’Education nationale s’engage à la construction d’un Curriculum consensuel, souple, ouvert et adapté à nos réalités sociales, culturelles, historiques, linguistiques, religieuses, économiques etc. L’ambition du Gouvernement du Sénégal est de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour des offres d’éducation capables de produire des citoyennes et des citoyens aptes à répondre aux aspirations de la Nation. Fait à Dakar, le 3 février 2023𝐋𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐝𝐮𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞